L’homme peut développer des seins que ce soit dès l’adolescence ou au cours du vieillissement.
La cure de gynécomastie a pour objectif de traiter l’augmentation du volume des sein chez l’homme qui normalement ne présente qu’un minime bourgeon non visible.
Cette augmentation de volume peut concerner uniquement la glande mammaire, on parle alors de gynécomastie glandulaire ; elle peut concerner la graisse, on parle alors d’adipomastie. Elle peut enfin être mixte par excès à la fois de glande et de graisse.
L’augmentation du volume des seins est très mal vécue chez l’homme et est à l’origine d’un retentissement psychologique majeur dans de très nombreux cas.
Les résultats d’une cure de gynécomastie sont, dans leur immense majorité, excellents et permettent à l’adolescent ou à l’homme de retrouver une pleine confiance en soi.
Quelles sont les causes de gynécomastie ?
Le plus souvent, après avoir réalisé un bilan endocrinien complet (échographie mammaire, bilan sanguin hormonal), aucune cause n’est retrouvée. On parle alors de gynécomastie idiopathique.
Objectifs d’une cure de gynécomastie
Il ne faut pas perdre de vue que l’on souhaite apporter au patient une meilleure estime de soi, c’est à dire lui redonner la possibilité d’avoir une vie sociale normale, que ce soit avec les autres ou dans l’intimité. Cela passe par l’obtention d’un thorax plat, par la possibilité de porter à nouveau les vêtements de son choix, de pratiquer toute activité notamment sportive, de pouvoir se baigner et s’exposer au regard des autres. Les objectifs sont donc d’ordre physique amis aussi psychologiques.
Principes et cicatrices d’une cure de gynécomastie
Dans la grande majorité des cas, l’intervention consiste à réduire le volume mammaire soit par lipoaspiration douce (micro-incisions) soit en y associant le retrait de la glande mammaire en excès (incision sous l’aréole extrêmement discrète). Pour les cas où un excédent cutané important, on sera amené à retirer cet excédent, le plus souvent à l’aide d’une cicatrice placée autour de l’aréole.
Avant votre intervention
Lors des deux consultations pré-opératoires, le Dr Guibert prendra tout le temps nécessaire pour vous expliquer les modalités de votre intervention. Un bilan hormonal et d’imagerie vous sera prescrit afin de s’assurer de la cause de la gynécomastie. Si l’intervention est confirmée, le Dr Guibert vous conseillera au mieux pour le choix de la technique opératoire la mieux adaptée à votre cas ou à celui de votre enfant.
L’arrêt du tabac au moins trois semaines avant votre intervention est indispensable. La prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoires est également contre-indiquée dans les 10 jours avant l’intervention. Une consultation avec l’anesthésiste sera organisée et un bilan sanguin pré-opératoire prescrit.
Après votre intervention
L’intervention est peu douloureuse, et soulagée par les antalgiques de palier I (paracétamol). Une gène à l’élévation des bras peut être rencontrée ainsi qu’un œdème post-opératoire. La douche est autorisée dès le premier jour après l’intervention. Le port d’un vêtement de contention (boléro) est indispensable pendant 6 semaines afin de réduire l’œdème et faciliter le réaccolement de la peau. Le sport est autorisé après un mois. Les cicatrices, quasi invisibles dans la très grande majorité des cas (partie inférieure de l’aréole), peuvent être rosées dans les mois suivant l’intervention.
Une éviction professionnelle de 7 jours est habituellement recommandée.
Quand le résultat est-il visible ?
Le résultat est visible dans les jours suivant l’intervention mais il faut attendre 3 mois pour l’obtention d’un résultat définitif.
Complications éventuelles
Rares, elles doivent néanmoins être précisées
- Saignements post-opératoires, hématome
- Infection localisée
- Ecoulement lymphatique, sérome
- Accidents thrombo-emboliques
- Altération de la sensibilité cutanée réversible après quelques mois
- Cicatrices hypertrophiques
Prise en charge
Sous réserve de remplir les conditions de prise en charge définies par l’assurance maladie : « intervention réalisée après la puberté, après bilan endocrinien pour gynécomastie accusée, pouvant poser un problème d’ordre sexuel ou psychologique », la cure de gynécomastie peut bénéficier d’une pise en charge par l’assurance maladie.
